Symphorine : Symphoricarpos albus
La symphorine est un arbuste caduc appartenant au genre Symphoricarpos et à la famille des Caprifioliacées, dont fait aussi partie le chèvrefeuille.
Noms Vernaculaires : Symphorine à fruits blancs, Chèvrefeuille de Caroline, Boule de cire. Canada : Symphorine à grappes.
Répartition
La symphorine est originaire d'Amérique du Nord.
Elle fut introduite en 1817, puis largement naturalisée en Europe occidentale, dans les climats tempérés à froids.
Habitats
Il affectionne les sols calcaires, les rocailles et les bords des rivières, le long des chemins et des voies ferrées, souvent à proximité des habitations où il forme des haies naturelles, ou plantées à des fins ornementales.
Description
L'arbuste se développe très rapidement par ses drageons et peut même être envahissant, remarquable par ses fins rameaux qui portent à l'automne de grosses baies d'un blanc de neige (d'où ses noms allemand et anglais de Schneebeere et Snowberry, « baies de neige »), particulièrement décoratives. Les fleurs, riches en nectar, sont très appréciées des abeilles en fin d'été.
Symphorine (fleurs)
Arbuste de 1 à 3 m., à rameaux grêles de couleur brune, érigés et arqués. Les feuilles, vert grisâtre à vert bleuâtre, sont ovales, opposées, à limbe entier, presque sans pétiole, glabres ou à revers glauque et légèrement velu à la face inférieure. Floraison de juin à septembre. Les fleurs, roses, sont groupées par 3-7 en petites grappes terminales assez denses. Corolle en clochette à 5 lobes (5 mm environ), très velues à l'intérieur. 5 étamines, ovaire infère. Le fruit (1 à 2 cm) est une baie globuleuse de couleur blanche, considérée comme toxique (ingestion des fruits, irritation de la peau par contact de la substance qu'ils renferment).
Symphorine (fruits)
Utilisation
Les jeunes rameaux et la racine (réduits en poudre) ont été utilisés comme fébrifuge et diurétique en Amérique du Nord.
Toxicité
Les baies blanches sont légèrement toxiques par les alcaloïdes d'isoquinoline qu'elles renferment, particulièrement la chélidonine. Leur ingestion produit des vomissements précoces, des vertiges et une hypersédation, surtout chez les enfants.